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COMMENT S'AIMER ? les 11 directions
LE GATEAU, C'EST MOI

Si vous cherchez un livre sur : "Comment s'aimer", comment s'aimer soi-même", "comment s'aimer toujours", "livre comment s'aimer", vous venez certainement de le trouver, il vous offrira 11 directions concrètes pour que vous répondiez à cette haute mission.

 

« Comment aimer si l’on n’est pas capable de s’aimer soi-même ?

Comment danser à deux si l’on n’est pas capable de danser seul ?

 

COMMENT S’AIMER ?

Que se cache-t-il derrière ce mot abstrait ?

 

Ce sera l’objectif de ce livre qui va tenter de vous présenter 11 directions pour s’aimer concrètement, et comment dix hommes et femmes ont abordé et résolu leurs freins ou difficultés. Assurément, vous devriez vous retrouver dans un de ces profils, alors un trésor vous attend : vous saurez vers quoi aller pour mieux « vous aimer » ! Vous ne soupçonnez pas, ce que va vous offrir ce petit livre !

Êtes-vous le Gâteau ?

Comment ne pas subir la dépendance affective ?

 

Pourquoi acheter ce livre ?

1 : D’abord parce qu’il est écrit par un spécialiste du déconditionnement qui travaille depuis longtemps le sujet à travers un processus qui se nomme LE SECRET DU PAPILLON et ses 8 outils : se libérer, se trouver, s’aimer !.

2: Ensuite parce que l’auteur à l’art de dire simplement des choses complexes.

3: Enfin parce que dix personnes qui ont expérimenté ces directions ont accepté de vous partager leur approche et la façon dont elles ont résolu concrètement leurs difficultés."

 

 

EXTRAIT DU LIVRE COMMENT S'AIMER ? Les 11 directions: 

COMMENT S’AIMER ?

Direction 3 :  "JE FAIS CE QU'IL FAUT, ZERO ALIBI !"

En prenant les choses dans l’ordre, il va être essentiel d’abord de savoir ce que nous souhaitons, et comme on l’a vu précédemment, il ne sera pas évident de savoir distinctement ce qui est bon pour nous.

Souvent le problème de ne pas faire ce qu’il faut, vient du fait que l’on ne sent pas, et donc que l’on ne sait pas.

On a vu à la direction précédente comment aller chercher cette réponse et comment déjouer les nombreux pièges des anciens programmes avec : expansion ou réduction.

Mais on arrive ensuite à cette deuxième partie essentielle qui sera de passer à l’action.

C’est une grande qualité que d’appartenir à la race des « gens qui font ce qu’ils disent qu’ils vont faire », c’est une qualité précieuse car elle ouvre la porte de la réalisation.

J’aime enseigner ceci : « quand je ne sais pas, je ne fais pas ; mais quand je sais, je fais toujours et sans délai ! ».

Le nombre de choses que l’on peut rater juste parce qu’à un moment donné, on n’a pas fait ce qu’il fallait est inouï. Alors s’aimer ne se réduit juste pas à quelque chose d’abstrait, de psychologique ; s’aimer s’inscrit dans une réalisation concrète. Sinon cela se résumerait à un double discours qui consisterait à dire : je m’occupe de moi, je m’aime, mais je ne fais pas ce qu’il faut.

 

Avec le grand risque derrière de perdre notre guide intérieur, cette petite voix positive dont je viens de parler dans la direction 2 et que je pourrais renier par ce double discours.

Oui ces trois premières directions sont la base de cet apprentissage : S’AIMER ! 

1/ Ne plus se saboter,

2/ Entendre sa petite voix intérieure

et 3/ Faire ce qu’il faut !

 

Faire ce qu’il faut est la seule voie pour se trouver !

Et quand ce n’est pas naturel, raison de plus pour se forcer, je ne connais pas d’autre voie plus efficace pour avancer, sauf peut-être si vous êtes extrêmement patient!

 

Comment sont-ils allés vers cette direction et quelles difficultés ont-ils dû résoudre ?

 

Océane, DIRECTION 3 / "JE FAIS CE QU'IL FAUT, ZERO ALIBI !"

Suite à mon burn out, j’ai vécu un arrêt total dans ma vie. J’étais proche du KO Technique. J’ai pris des décisions drastiques : j’ai quitté mon mari et j’ai organisé mon départ de son entreprise. Même si cela paraissait nécessaire, ces décisions m’ont plongé dans un néant total. Plus personne sous ma responsabilité : plus de famille, j’avais pris le soin de confier ma fille à mes parents pour les vacances et plus de travail. J’ai toujours travaillé, j’en avais même fait un point culminant dans ma vie. Je pensais que le bonheur rimait avec réussite professionnelle. Mes parents m’ont élevée au labeur et c’était devenu une chose évidente pour moi. Il a donc été difficile pour moi d’être « à l’arrêt », cela me mettait dans des états de panique, j’ai eu l’impression de ne plus exister.

Quand on perd ses propres repères, difficile de savoir qui on est… j’étais tellement épuisée émotionnellement et intellectuellement que j’ai tenté de rester au plus calme et de ne pas céder à un nouvel engouement en me jetant dans le premier emploi venu. Et j’ai réussi à recentrer mes attentions pour moi, j’ai pu reconstruire des actions salvatrices pour me faire du bien : organiser uniquement des activités que j’aime. Je ne sais pas par quel miracle, cela a duré un an, puis deux… j’étais devenue totalement inactive sur ce qui concernait ma reconstruction extérieure. Alors que je pouvais aller marcher des heures, faire des longueurs à la piscine, passer du temps à méditer ou organiser des moments avec des amis, j’étais dans une incapacité complète à retrouver un travail ou à m’engager dans des actions concrètes. Lorsque je découvre le papillon, je ressens bien que le problème est de repasser dans l’action pour pérenniser ma situation de vie. Mes allocations chômage arrivent à leur fin, il faut malgré tout que je trouve un moyen de me réinsérer dans la société – je suis déconnectée de la réalité. A ce moment-là, je suis capable de suivre des formations et de passer des titres diplômants mais je ne peux pas m’engager à travailler régulièrement, je ne sais pas pourquoi mais c’est un blocage complet et je le nie. Chaque personne qui me rencontre et qui s’intéresse à mon histoire, ne comprend pas pourquoi je ne trouve pas de travail, j’ai d’après eux toutes les qualités et finalement personne n’est inquiet pour moi. De mon côté, je le sais : je n’ai aucune envie de retrouver le cadre du travail et je ne postule à aucune offre ce qui me garde bien de trouver un quelconque emploi.

Une phrase fera déclic dans ma tête, je découvre par des échanges avec mon thérapeute que je suis en réaction avec la volonté de mon père : celle que je devienne la meilleure. C’est une phrase que mon père a souvent utilisée, il a souvent mis en avant depuis petite mon potentiel intellectuel et mes qualités. Il a été exigeant avec moi et en bon petit soldat j’ai toujours essayé de faire de mon mieux. Pourtant au lycée les choses se sont compliquées, j’étais en rébellion intérieure et malgré mon soi-disant potentiel, je vais redoubler deux fois et passer cinq ans au lycée pour obtenir malgré tout un bac général scientifique. Même l’équipe enseignante ne s’est pas résignée à me passer sur une filière plus simple, ils étaient conscients du potentiel inexploité et de mon auto-sabotage. J’ai en effet poursuivi des études longues en sortant major de promotion de mon école de commerce. Un parcours en dents de scie et une famille qui ne s’inquiète plus pour moi, je l’entends régulièrement – ils savent que je suis capable de me sortir des pires situations et que j’ai la capacité de trouver des solutions.

Ce souvenir réémergeant, je me suis rendue compte que j’étais encore en réaction, réaction contre mon père. Celui qui ne s’inquiète pas, qui sait que je m’en sortirai car je suis la meilleure pour lui. Et moi, je ne voyais pas que j’étais encore en train de fonctionner avec mes vieux conditionnements et que je me laissais couler.

Evidemment personne ne vient à mon secours, personne ne l’a jamais fait et finalement qu’est ce que j’attends de qui ? J’ai l’impression de choisir ma vie en ne travaillant plus et en m’occupant de moi mais en réalité je me bloque seule. C’est en prenant conscience de l’ampleur du mécanisme que j’ai accepté de ressentir ce qui était bon pour moi.

Avec ce travail de papillon et en travaillant à retrouver l’écoute de moi, j’ai pu décider de mettre des actions en place car je suis la seule personne qui peut venir à mon secours. Une fois les ressentis reconnectés, ils me permettent de choisir ce qui est bon pour moi. Je retrouve rapidement les réflexes, car j’ai une facilité pour entreprendre : planifier, organiser et agir. J’ai levé les freins lorsque j’ai levé les conditionnements et que je suis repartie dans l’action de ce qui est bon pour moi, peu importe ce que pensent les autres mais surtout ce qu’inconsciemment mon père pourrait penser. En quelques semaines, je postulais à nouveau. Je suis rentrée sur trois parcours de recrutement sur lesquels j’ai recueilli pour chaque poste une proposition : une victoire ! J’ai pris le temps du choix qui s’est présenté, je me suis consultée, je me suis écoutée et j’ai pris une décision qui m’appartient. J’ai enlevé le regard des autres, ressenti la compatibilité vie perso / vie pro dont j’ai besoin et j’ai sélectionné le poste. Je l’occupe actuellement et je suis repassée dans une action mesurée chaque jour sans me remettre dans le rouge. Un temps pour chaque chose et je suis la priorité de mon temps.

Zoé, DIRECTION 3 / "JE FAIS CE QU'IL FAUT, ZERO ALIBI !"

Avant mon papillon j'étais une machine à faire ce qu'il faut, dans trop de domaines donc avec des petits loupés, mais dans l'ensemble avec brio. La gratification que j'en tirais et les "il faut" eux-mêmes étaient plus extérieurs qu'intérieurs avec la difficulté majeure... l'épuisement chronique. Maintenant je comprends que ce qu'il me faut, c'est de ne pas faire les "il faut" qui peuplent la Terre et les hommes, mais de répondre à mes besoins, simples, ce qui me permet de contempler, de célébrer, avec plus d'humilité. Etre une simple femme était presque une insulte avant, tandis qu'aujourd'hui c'est une audace pleine d'Amour...

Lucie, DIRECTION 3 / "JE FAIS CE QU'IL FAUT, ZERO ALIBI !"

Faire ce qu’il faut était très compliqué pour moi avant le papillon. J’aimais la procrastination car c’était en étant un peu sous pression que je me révélais (ou en tous cas c’est ce que je croyais). Après le papillon, j’ai appris à m’organiser. Ainsi je n’avais plus d’excuse pour ne pas faire.

En effet, il est très facile de ne pas faire. On a toujours une petite voix qui nous dit : «Oh... c’est bon je le ferai après, je le ferai demain, ce n’est pas grave...».

Lorsqu’on décide de faire quelque chose et qu’au final on ne le fait pas, on peut penser que ce n’est pas grave car cela  n’engage que nous. Erreur, car on déçoit la personne la plus importante au monde : soi-même. Je ne peux que compter sur moi. Je déçois mon enfant intérieur et s’installe alors un mal-être.(mon enfant intérieur n’est pas content !!!).

Il m’a fallu faire preuve de beaucoup de volonté pour chasser cette voix « je le ferai une autre fois ».

Car une fois devient deux, puis trois, puis quatre, puis... on s’en fout! J’ai tenu bon, j’ai été plus têtue que ma petite voix négative et j’ai fait ! Je ne me pose pas la question si c’est facile ou difficile, s’il faut ou pas, NON, juste : JE FAIS ! Car ma petite voix négative que Luc appelle « la vieille bique » essaiera toujours de nous faire replonger dans nos anciennes habitudes (c’est tellement plus facile). Même encore à l’heure où j’écris ce texte. Je sens que la vieille a repris un peu de terrain et qu’il faut que je me recentre et fasse.

Maintenant, Je garde toujours à l’esprit un principe du papillon : « Quand je ne sais pas, je ne fais pas. Quand je sais, je fais toujours. Je fais sans délai ! »

Malheureusement, on n’a rien sans rien. Je suis consciente que mon travail n’est pas terminé et ne se terminera jamais. Je sais que désormais il est important que je continue à travailler sur moi pour être alerte sur les alibis et excuses qui peuvent de façon sournoise venir me détourner de mes objectifs. Et pour rester en alerte, je consulte mon enfant intérieur souvent, pour être sûre d’être en accord avec moi. Grâce à cela, je «sens» plus de choses, je sais donc et peux faire !

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