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7 JOURS, 7 SECRETS, 7 SEMAINES POUR CHANGER SA VIE

7 jours, 7 Secrets, 7 semaines : un secret par semaine, se focaliser dessus, l’explorer et l’expérimenter. Voici le défi que vous tend ce livre pour changer votre vie vers des jours plus heureux. Ne croyez pas que la mission soit impossible. Ces secrets sont issus des observations et conclusions du processus de Déconditionnement du Papillon qui a fait ses preuves. Encore faut il les connaitre et les « apprivoiser ». Cela ne dépend désormais que de vous,  ces 7 secrets vous attendent !

 

Ce livre est un conte initiatique et thérapeutique,

il fait partie de ces livres qu’on ne rencontre pas par hasard sur son chemin !

 

Comment être heureux ?  

Comment changer de vie ?

Comment stopper ses croyances limitantes ?

 

« Je m’appelle Lucie, j’avais fait de nombreux stages de développement personnel et suffisamment travaillé sur moi, pour autant je continuais à chercher.

C’est alors que j’ai entendu parler d’un Boot camp en Thaïlande où sont enseignés les Sept Secrets des Jours Heureux.

Onze aventuriers très différents les uns des autres, m’ont suivie sur ce chemin initiatique et ont partagé avec moi la transmission de ces secrets.

J’ai beaucoup appris de leurs confidences et peut-être en sera-t-il de même pour vous qui trouverez un profil qui ressemble au vôtre et vous permette d’apprendre et de « grandir ».

Le voyage fut tourmenté, délicieux et définitivement intérieur, j’aurais aimé recevoir ces secrets plus tôt sur mon chemin, peut-être n’étais-je alors pas prête ... ?»

Ce livre sera un puissant antidote contre la dépression et le burnout.

 

Un extrait :

Je m’appelle Lucie, j’avais déjà bien avancé dans ma vie, fait de nombreux stages de développement personnel, j’étais en chemin et en quête de bonheur, j’avais reçu de nombreuses réponses mais pour autant il m’en manquait.

C’est alors qu’on m’a parlé d’un endroit très particulier.

 

« Oulala » est une retraite durant laquelle sont enseignés sept secrets pour être « plus heureux ». Je n’en savais pas vraiment plus, mais il se disait que l’on ressortait d’Oulala absolument transformé. Cela faisait un moment qu’on me parlait de cet endroit ; mais jusqu’alors,  je ne voyais pas bien ce que j’apprendrais de plus, que je n’avais déjà appris. Et à la fois j’avais envie de faire confiance à la vie et à cette aventure qui frappait à ma porte.

 

C’est alors que ma petite voix fut insistante à tel point que ma décision fut prise. J’irais à « Oulala ».

Je m’appelle Lucie et je suis Web manager spécialisée dans les réseaux sociaux. Je suis célibataire, sans enfant, en quête de jours meilleurs.

 

Je me retrouve donc au RAJA FERRY PORT de KOH PHANGAN, une petite île de Thaïlande. J’y débarque avec mon sac à dos et ma bonne humeur et suis accueillie par un autochtone du coin qui brandit une pancarte « Oulala ».

Il a le sourire de rigueur et il se prénomme Kacem. Plusieurs personnes sont autour de lui, et je comprends qu’elles vont être de l’aventure. Je salue tout le monde, trois autres personnes arrivent, nous sommes onze au total,  cinq femmes et six hommes. Nous rejoignons deux Songtéo, sorte de camionnette à banquettes couverte d’un petit toit.

Kacem parle assez bien le français avec un petit accent local qui lui donne un magnifique charme. Nous embarquons avec nos sacs à dos, il y a Stéphanie : très mince et timide ; Marie : un peu ronde et chaleureuse ; Lena : jolie et très élégante ; Olivia : magnifique et solaire ; Vincent : un peu rond et d’abord très sympathique ; Jacques : assez mince et très poli : David : le teint mat et parlant facilement ;

Sébastien : musclé et avec une apparence sauvage ; Pierre : un peu rond et silencieux ; Yohan : efféminé et observateur ; et moi Lucie : magnifique, bien sûr.

 

En milieu d’après-midi, les deux Songtéo nous déposent sur une plage près d’une passerelle en bois, Kacem nous invite à prendre nos sacs à dos pour embarquer sur deux Thaï longtail boat, barques à moteur extrêmement bruyantes qui ne nous laisseront pas la possibilité de nous présenter. Au bout d’une heure, nous arrivons en vue d’un petit îlot, que Kacem nous désigne comme : Oulala !

 

Je ne sais pas ce que veut dire Oulala, je crains le pire et à la fois, j’ai confiance en mon intuition. J’ai dans mon long parcours de développement personnel fait le processus du papillon qui m’a appris à me sécuriser, alors, je saurai me défendre au besoin et cela me rassure grandement!

 

Oulala ne me paraît pas très grand, c’est un îlot avec une colline plutôt imposante, très verdoyante avec de nombreux arbres. Nous débarquons avec nos sacs à dos, notre bonne humeur et suivons Kacem.

Après nous être mouillé les pieds, nous nous enfonçons dans la forêt, il fait très bon, les arbres nous permettent de cheminer à l’ombre, nous avons la sensation d’être de formidables aventuriers. Pourquoi dis-je que c’est une sensation, en fait, nous le sommes vraiment, car je n’ai vu aucune habitation sur la côte de cette petite île !

 

Au bout d’une heure de marche, le soleil faiblissant avec le soir, les cuisses en feu tellement nous avons grimpé, nous arrivons devant un genre de monte-charge en bambous avec un système de poulies et de contrepoids en rochers. Kacem nous dit : « Oulala ».

Nous sourions et comprenons que c’est là-haut où la « chose » va se dérouler.

 

Oulala se trouve sur la canopée à vingt mètres du sol et au plus haut de la colline. Elle est constituée de quatre grandes plateformes en plancher de bois étayées de bambous, solidement suspendues sur des Diptcrocarpus alatus, de très grands arbres dont le plus grand de Thaïlande fait cinquante-trois mètres de haut et aurait près de quatre siècles.

 

Sur chacune de ces plateformes, des cabanes orientées vers les quatre directions : Est, Ouest, Nord et Sud. Elles sont reliées entre elles par des passerelles d’une trentaine de mètres tenues par une multitude de cordes qui s’accrochent dans les arbres tissant ainsi une immense toile d’araignée. La vue est absolument époustouflante et forcément, nous ne sommes pas à l’abri des vents, peut-être je comprends mieux le nom de cet endroit.

 

Nous sommes hissés deux par deux, Kacem à la manœuvre et arrivons sur la première des plates-formes. C’est le restaurant,  elle est orientée Est, plusieurs tables de quatre à huit personnes devant un grand bar derrière lequel Kacem et sa femme Malee cuisinent. En second plan, deux parties couvertes, un garde-manger et une pièce d’habitation dans laquelle vivent Kacem et sa femme. Le tout recouvert d’un toit à deux pentes solidement arrimé sur le plancher en bois. 

Kacem est en fait le majordome ou l’homme-orchestre du lieu, ce que nous comprendrons plus tard. Malee est une très jolie autochtone, les cheveux longs, assez fine et très discrète.

Une grande rambarde fait le tour de la terrasse comme il semble que ce soit le cas pour toutes les autres plateformes. Des abat-jours ponctuent l’ambiance et donnent à l’espace un côté intimiste.

 

Chacun de nous reçoit un harnais de sécurité, car à cette hauteur, se déplacer de cabane en cabane s’il y a un peu de vent, devient une véritable aventure. Je suis assez impressionnée de la beauté du lieu, de cette vue absolument époustouflante que nous avons tout autour. Nous pouvons apercevoir différents petits îlots qui semblent tous inhabités.

 

La deuxième des plates-formes sera celle où nous allons dormir. Elle est constituée d’un grand toit, qui abrite quatre parties : d’abord une grande terrasse toute en longueur avec des tables basses et des fauteuils, face au nord, un endroit plutôt relaxation avec toujours cette vue étourdissante ou hypnotique, le mot serait plus juste ; puis une deuxième partie de terrasse avec des poteaux en bambous qui soutiennent le toit et sur lesquels s’ancrent des hamacs entrelacés qui permettent de papoter tout en se balançant,

et enfin une troisième partie couverte divisée elle-même en deux parties :

la partie avant plus grande est le dortoir, douze couchages avec chacun une petite armoire à rangement et une table de chevet. Les seules lumières de l’endroit seront nos lampes frontales. Chaque lit est coiffé d’une moustiquaire, c’est très propre et plutôt très militaire. De là à s’imaginer que l’on ne va pas sourire tous les jours, le raccourci est immédiat. L’important est que l’aventure soit belle.

A l’arrière du dortoir se trouve la dernière partie : les sanitaires : deux douches, deux WC secs et quatre lavabos sans aucune décoration : c’est-à-dire du bois, quelques miroirs et rien d’autre. Le luxe de cette partie sera son éclairage de quelques abat-jours et le seul signe chaleureux de cet endroit sera le raffinement de ces quelques fleurs fraîches dans un verre posé sur l’étagère de chaque lavabo. Une terrasse de 2 m tourne tout autour des parties couvertes. Le tout est ceinturé par une rambarde en bois.

 

La troisième des cabanes est située à l’Ouest. L’espace est un grand carré, et en première ligne,  face aux couchers de soleil, des fauteuils posés au sol, en ligne droite avec chacun un petit coussin orange.

Derrière chaque fauteuil, une table genre écolier et une chaise.

Les fauteuils, tables et chaises sont tous alignés parfaitement, à croire qu’ils sont tous collés au sol ou que Kacem est un grand perfectionniste. Le tout est recouvert d’un toit penchant vers l’Ouest. Derrière les chaises, un espace couvert, une très grande cabane rectangulaire, elle semble la plus grande de toutes, peut-être quinze mètres de long sur bien huit mètres de large, avec un toit penchant vers l’est. On y rentre par une petite porte et il y fait assez sombre, au centre du mur le plus long et le plus haut, un Ganesh en bronze doré et une bougie symbolisent un petit autel avec devant lui douze  fauteuils de méditation en demi-cercle, c’est en fait, un endroit de recueillement. Il n’y a pas de lumière sauf la bougie de l’autel,  et aucune décoration. C’est la cabane des méditations.

Je suis saisie par le panorama étourdissant de la partie avant que m’offrent la nature et la mer, une vue époustouflante. Rien ne viendra nous dissiper et nous comprenons bien le sens de cet endroit.

 

La quatrième des cabanes située au Sud ne nous est pas présentée pour l’instant, et Kacem nous dit juste : « cabane enseignement, demain matin ».

 

Nous installons rapidement nos affaires dans le dortoir, prenons quelques marques et nous nous retrouvons tous au restaurant autour d’un thé de bienvenue, afin de nous présenter.

Kacem prend la parole : bienvenue, bienvenue tous - prendre moment pour présenter vous, khop khoun krap (merci).

 

Kacem retourne à sa cuisine et nous commençons la présentation de chacun, nous avons quelques similitudes et de nombreuses différences. Sur un groupe de douze personnes, cela semble assez représentatif. Chacun parle à son tour dans un silence religieux, seuls quelques cris de singes viennent dissiper la solennité du moment.

 

Je comprends forcément que tous ces gens cherchent encore quelque chose qu’ils n’ont pas trouvé malgré leur parcours de développement personnel pour certains bien accompli. Le trouveront-ils ? Le trouverai-je ? Je suis confiante.

Nous terminons la soirée à discuter de choses plus légères, quelques bières, quelques beignets à la banane, ce climat incroyablement doux et cette végétation étourdissante, l’ambiance est chaleureuse.

Au fur et à mesure de la soirée chacun décide d’aller se coucher, non sans quelque appréhension, car pour rejoindre notre lit, il nous faut nous munir de notre harnais et notre lampe frontale pour traverser la passerelle qui nous conduit au dortoir. J’y arrive plus facilement que je ne l’aurais pensé, et suis aidée par le repos des vents avec la nuit.

Nous nous retrouvons tous au même endroit le lendemain matin, accueillis par Kacem et Malee, avec des pancakes à la banane, thé gingembre-citronnelle et des jus de fruits frais. Kacem nous donne rendez-vous à dix heures et nous le retrouvons,  friands de la perspective de cette aventure. Il nous demande de le suivre. Nous prenons la passerelle qui nous conduit à la plate-forme sud : celle des enseignements. Devant nous un grand mur en bois ; nous le contournons par le sud pour découvrir un étonnant espace.

Trois murs de planches : Est, Ouest et Nord couverts d’un toit deux pentes en palmes séchées comme toutes les autres cabanes d’ailleurs et en guise de mur sud : la mer et l’infini, rien d’autre.  C’est une habitation plutôt étrange, toute la partie couverte du plancher au plafond est rose délavé de différentes intensités, mais tout est rose !

Sur la droite un espace « tapis et coussins » forme un grand carré de quatre mètres sur quatre avec 2 côtés en coussins le long des deux angles. L’espace est très chaleureux, confortable et tout rose, quelques coussins fuchsias et violets font mentir ledit rose, j’apprendrai plus tard que cet endroit s’appelle le bonbon. Sur la gauche adossé au mur Nord : un lit,  quelques coussins, et devant ce lit une table avec trois chaises.

 

 

En plein milieu de cet endroit insolite, sur un rocking-chair au centre de l’espace : une vieille dame au prénom de Rose. Je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant, sa douceur semble contagieuse, elle est absolument radieuse. Je ne peux pas dire quel âge elle a, son visage est rond, ses cheveux blancs un peu bouclés, son oeil vif, sa robe est constituée d’un patchwork de tissus de toutes les couleurs mais à dominante… rose. Elle est à la fois très vieille et très fun. Charismatique, curieusement elle ne m’est pas étrangère.

Je perçois d’elle combien sa vie n’a pas dû être facile, et elle semble être en paix avec. J’ai forcément quelque chose à apprendre d’elle, je le reçois tout de suite.

La seule erreur du tableau serait un téléphone portable sur la table.

Mais son sourire me fait vite oublier ce détail, quelle belle personne je pressens d’elle.

Elle a un compagnon, nous découvrirons plus tard qu’elle l’appelle : « DIS-MOI », c’est un Jaco, un de ces perroquets gris du Gabon qui a la faculté de parler, mais fait exceptionnel, celui-ci est muet. L’autre particularité de ce perroquet, c’est que Rose le vouvoie quand elle s’adresse à lui, c’est ce que nous apprendrons aussi plus tard. Personne ne saura vraiment pour quelle raison « DIS-MOI » se retrouve ici plutôt qu’en pleine nature, mais il est là.

.

etc...

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